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Après trois mois d’arrêt, un premier avion a décollé de l’aéroport d’Orly

Après trois mois de fermeture pour cause de crise sanitaire, Orly a rouvert ses portes, vendredi 26 juin. Mais l’aéroport du sud de la banlieue parisienne ne se prépare pas à accueillir des flots de passagers. Il ne devrait en voir passer «que 8000 par jour contre 80’000 à 100’000» d’ordinaire à cette période de l’année, note Edward Arkwright, directeur général exécutif de Groupe ADP, gestionnaire des aéroports d’Orly, de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget.



Pour son retour à la vie, Orly va tourner au ralenti, avec une activité réduite «à 10%, soit seulement 70 vols par jour contre 600 à 650 en temps normal», signale M. Arkwright. Huit compagnies aériennes ont décidé de reprendre leurs rotations dès le 26 juin. Outre Air France et sa filiale à bas coût Transavia, Air Corsica, Corsair, Pegasus, Amelia, French Blue et Air Caraïbes seront présentes sur le tarmac.


La montée en charge de l’aéroport devrait être régulière, mais lente. ADP n’attend que 20% d’activité dès les premiers jours de juillet, avant d’atteindre 30% à la fin de ce même mois. Fin août, Orly devrait fonctionner à «40% ou 45% d’activité par rapport à 2019», espère Edward Arkwright. A ce moment, ADP prévoit que «toutes les compagnies présentes à Orly auront repris leurs activités», à l’exception des vols internationaux, pour lesquels l’incertitude règne encore. A Orly, les vols long-courriers représentent 20% de l’activité.


Avant de reprendre du service, l’aéroport a dû faire de la place sur ses pistes d’envol. Pendant sa fermeture, il a stocké, gratuitement, en moyenne 80 appareils, avec un pic à 90, sur des pistes au revêtement en béton, seules capables de supporter aussi longtemps le poids des avions en stationnement. Début juin, les compagnies ont commencé à préparer leurs appareils à repartir en vol.


Pendant trois mois, Orly n’a dormi que d’un œil. Fermé au trafic commercial, il a connu malgré tout une activité réduite – quelques vols sanitaires et de rapatriement. «Cela nous a permis de garder en état de marche les fonctions vitales de l’aéroport, avec seulement une cinquantaine de collaborateurs», souligne M. Arkwright.


Dans un premier temps, seule Orly 3, la toute récente extension qui relie les ex-aérogares Orly-Ouest et Orly-Sud, sera ouverte au public. Au cours des prochains mois, d’autres infrastructures seront remises en service en fonction de la montée en charge du trafic.


Source: Le Monde


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