La compagnie de croisières norvégienne avait été l’une des premières à reprendre ses activités au mois de juin.
Est-ce une mauvaise nouvelle pour l’industrie de la croisière? Hurtigruten annonce la suspension de toutes ses croisières d’expédition jusqu’à la fin de décembre 2020 «à cause de l’augmentation des cas de Covid-19 en Europe et en Amérique du Sud et du Nord». La compagnie de l’Express Côtier avait été l’une des premières dans le monde à tenter de relancer ses activités en organisant, dès le mois de juin, des croisières le long des côtes norvégiennes.
Une reprise vite enrayée après la contamination au Covid-19 de plusieurs dizaines de membres d’équipage et de passagers ayant navigué sur le MS Roald Amundsen entre la Norvège continentale et l’archipel du Svalbard dans l’Arctique. Hurtigruten avait suspendu ses croisières «jusqu’à nouvel ordre» après cet épisode.
P&O Cruises fait de même
La compagnie britannique P&O Cruises, filiale de l’américain Carnival, a également annoncé repousser sa reprise à début 2021. Le numéro un britannique du secteur, qui avait suspendu jusqu’à présent les voyages jusqu’au 12 novembre, a expliqué dans un communiqué que cette décision a été prise en raison «de l’évolution des restrictions sur les voyages».
Les croisières au départ de Southampton (sud de l’Angleterre) sont annulées jusqu’à février, et celles que P&O propose dans les Caraïbes jusqu’à fin janvier. Les passagers qui avaient des réservations pourront recevoir un remboursement ou un bon équivalent à 125% du prix pour une future croisière. Costa Croisières, une autre filiale du groupe Carnival, a par contre repris son activité le 6 septembre dernier.
Totalement immobilisé pendant près de six mois, le secteur des croisières en Europe représente un chiffre d’affaires de 14,5 milliards d’euros par an et près de 53’000 emplois selon l’Association internationale des compagnies de croisières (CLIA). L’association estime que le secteur pourrait perdre jusqu’à 25,5 milliards d’euros de revenus en raison de l’interruption des croisières.
Source: L’Echo touristique
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